P

pH

Valeur permettant de situer le caractère acide, neutre ou basique d'une solution. Si pH < 4, la solution est dite acide, si pH=7 la solution est dite neutre, si le pH est > 7, la solution est die basique.


Palladiage

Dépôt électrolytique de palladium.


Patine

Coloration que prennent certains métaux par vieillissement naturel. Par extension le patine est aussi un traitement de conversion destiné à donner un aspect vieilli.


Peinture Riche en Zinc

Peinture riche en  zinc ou peinture à effet cathodique. Le pigment est constitué par de la poudre de zinc. Le métal joue le rôle, que l'on recouvre par un métal plus électronégatif.


Passivation

Etat que prennent certaines surfaces métalliques sous l'effet d'un traitement chimique ou électrolytique et qui est, en principe, caractérisé par une amélioration de la résistance à la corrosion grâce à une modification du potentiel.


Peinture à effet barrière

Pour diminuer le phénomène de corrosion, il suffit de créer un effet barrière empêchant l'eau d'atteindre le substrat. Les peintures à effets barrières consistent, au lieu d'augmenter l'épaisseur du revêtement, à rallonger le chemin que l'eau doit parcourir, en créant un labyrinthe dans le film de peinture à l'aide de particules lamellaires constituées par du talc, du mica, d'oxyde de fer micacé, du graphite, des paillettes de verre ou d'aluminium. La durée de protection ne dépend plus de l'épaisseur mais de la longueur du chemin que l'eau doit se frayer entre les lamelles disposées à plat les unes par dessus les autres.


Peintures à effet de polarisation

La corrosion atmosphérique est tributaire de l'existence de piles électriques à la surface du métal. Le courant électrique formé transforme le métal des zones anodiques en ions solubles dans l'eau et capables de réagir avec l'oxygène de l'air. Sachant que le courant électrique est nécessaire au démarrage de la corrosion, il suffit d'empêcher la pile d'en débiter. Les électriciens appellent cela la polarisation. Le minium élimine la création de piles en rendant alcaline, donc cathodique la surface sur laquelle il a été appliqué, excluant du même coup la présence de zones anodiques à caractère acide. D'autres pigments plombifères sont utilisés (plombate de calcium, phosphite dibasique de plomb, phospho-silicate basique de plomb, plomb métallique...).  Cependant au vu de la toxicité des produits énoncés ci-dessus on utilise plutôt du chromate de zinc, des chromates alcalino-terreux et des phosphates de zinc. Les peintures à base de phosphates ne s'utilisent pas sur l'aluminium et ses alliages.


Peintures hydrosolubles

Les liants des peintures sont en solution dans l'eau. Les peintures contiennent 10 à 20% de co-solvants.


Peintures hydrodiluables

Les liants se trouvent sous forme d'émulsion ou de dispersion. Les peintures contiennent 2 à 10% de co-solvants.


Peintures hybrides

Association de liants solubles et diluables.


Peinture métallique au zinc

Application de peinture à base de poussière de zinc.


Phosphatation amorphe

Type de phosphatation simple utilisée essentiellement dans la préparation avant mise en peinture. La phosphatation amorphe conduit à des couches très minces possédant une structure poreuse. Le bain utilisé est composé d’acide phosphorique formant des phosphates de fer.


Phosphatation au calcium

Phosphatation cristalline ayant pour but d’augmenter l’adhérence du caoutchou sur acier.


Phosphatation cristalline

Type de phosphatation évoluée permettant d’améliorer l’adhérence, la déformation à froid, la tenue à la corrosion, la tenue au frottement, l’adhérisation…selon le type de phosphatation employée (Zinc, Calcium, Manganèse). Les solutions phosphatantes sont des solutions aqueuses très diluées contenant de l'acide phosphorique, des accélérateurs et des catalyseurs. Les phosphatations cristallines sont plus épaisses que les phosphatations amorphes.

La phosphatation zinc propose de bonnes propriétés anti corrosion et de déformation à froid.

La phosphatation manqanèse apporte de bonnes propriétés anti corrosion et l’amélioration des propriétés de frottement.


Piqûres

Terme désignant tout enlèvement ou déplacement de matière se traduisant par la formation de cavités superficielles.


Placage

Revêtement métallique obtenu en appliquant une feuille d'un métal résistant à la corrosion sur la surface d'un métal commun, l'adhérence entre les deux métaux étant obtenue par laminage à froid


Plasmas froid

Gaz excités par un champ électromagnétique haute fréquence pouvant bombarder des élastomères ou des matériaux plastiques et modifier leur énergie de surface pour conduire à une activation ou une passivation superficielle sur quelques centièmes de microns sans aucune altération massique. Les caractères pouvant ainsi être modifiés sont l'adhésivité, la mouillabilité, la dureté, le frottement…


Plastique

Molécules organiques dont le noyau est constitué d'un atome de carbone et qui ont polymérisé pour former une molécule gante possédant des propriétés thermiques, électriques, optiques et mécaniques particulières.


Plastification

Projection au moyen d'un appareil appelé pistolet plastiqueurs de matières plastiques fondues.


Plombage

Terme général désignant un revêtement de plomb sur fer, acier, métaux cuivreux en vue d'une protection contre la corrosion quelque soit le procédé. Utilisé couramment dans le sens plombage à chaud: revêtement de plomb par immersion dans un bain de plomb fondu. Autres procédés de plombage: plombage par métallisation au pistolet, plombage à la goutte, plombage à la  feuille.


Plombage à la feuille

Plombage à la feuille


Plombage électrolytique

Dépôt électrolytique de plomb


Plombage par métallisation au pistolet

Recouvrement par projection de plomb fondu au pistolet.


Plombage à la goutte

Apport sur une surface en forte épaisseur de plomb fondu au chalumeau.


Polissage bille

Procédé vibratoire pièces-billes d'acier, pour métaux ferreux et alliages à effet de brillantage. Il convient de s'assurer du bon état de surface de la pièce avant traitement et d'analyser les risques de coincement des billes.


Polissage électrolytique

Opération consistant à traiter la pièce en anode dans un électrolyte de composition déterminée, et sous des conditions électriques telles que les aspérités de la surface se trouvent dissoutes préférentiellement. Cette opération, dont le résultats dépend, dans une certaine mesure de la structure des matériaux, est réalisée soit dans un dessein décoratif, soit pour conférer à la surface des propriétés spéciales vis-à-vis de la corrosion, du frottement, de l'usure... soit encore comme préparation de surface avant application de revêtement.


Polymérisation

Réaction chimique par laquelle les petites molécules réagissent entre elles pour former des molécules de masse molaire plus élevée.


Porosité

Micro-discontinuité pouvant de former pendant l'élaboration d'un métal ou d'un revêtement


Poudrage

Le poudrage consiste en une projection électrostatique de poudre sur un substrat. La poudre est dans un premier temps fluidisée dans un bac puis transportée par de l'air vers le pistolet de projection. Le mélange air/poudre passe au travers une électrode, ce qui permet de rendre la poudre électrostatique. Ainsi cette dernière se dépose naturellement sur le substrat relié à la masse.


Palladiage

Dépôt électrolytique de palladium.


Patines

Au sens premier du terme, le terme patine ne désigne que la couche naturelle du cuivre. Cependant, ce terme peut aussi être étendu à tout procédé de conversion dont le résultat est la formation d'une couche colorée. Les bains associent souvent un acide ou un oxydant à un ion capable de développer une couleur par formation d'un sel.


PRI NADCAP

NADCAP est un projet de collaboration, créé pour l’assurance qualité dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. Son objectif est double : améliorer la qualité et réduire les coûts. Certains donneurs d’ordres aéronautiques requièrent cette accréditation dans leur cahier des charges fournisseurs.


Projection plasmas

On établit de manière continue un arc électrique entre deux électrodes (cathode: cuivre; anode: tungstène thorié). A travers cet arc, on injecte un gaz porteur plasmagène qui peut être soit de l'argon, soit des mélanges argon-hydrogène, ou argon-hélium. Le plasma obtenu est un mélange ionisé neutre. Le matériau à projeter se présente sous forme de poudre pulvérulente véhiculée par un gaz porteur argon et introduit dans le plasma à l'avant du chalumeau. Les poudres métalliques acquièrent des énergies thermiques et cinétiques élevées. Les températures obtenues peuvent atteindre 10 000°C. La vitesse des particules dépasse Mach 1. Les dépôts plasmas trouvent de nombreuses applications (anti-usure, anti-érosion, anti-vibration,...) aussi bien sur pièces neuves pour protection ou rattrapage de côtes, que sur pièces usées en service. Ils peuvent atteindre plusieurs millimètres.


Projection thermique

Appelée couramment métallisation, la projection thermique permet de réaliser des dépôts de forte épaisseur (de 0.1 à plusieurs millimètres) de métaux, alliages, céramiques, carbures…  Elle peut être réalisée par flamme, plasmas, arc électrique… et permet de répondre à tous les problèmes de tribologie, frottement, usure, abrasion, isolation thermique et électrique.


Protection cathodique

La protection cathodique est assurée par des dépôts dont le potentiel électrochimique est plus faible que celui du substrat. Ainsi, le métal déposé (en général le zinc) jour le rôle d'une anode sacrificielle dans le cas où la surface de l'acier se trouve mise à nue.


P.V.D (physical vapor deposition)

Les dépôts sous vide regroupent différentes techniques (pulvérisation, évaporation, pulvérisation cathodique…) permettant de réaliser sous faible pression et à basse température toutes sortes de revêtements (métaux, alliages, céramiques... Ce procédé est non polluant : il permet de traiter n'importe quel type de substrat par). En revanche, il subsiste quelques inconvénients comme une  faible vitesse de dépôt (5 microns/heure) et la difficulté de traiter des alésages de faibles diamètres.


Pyrolyse (décapage par)

Effectué dans un four chauffé aux alentours de 450°C, le décapage par pyrolyse permet d'éliminer la peinture présente sur les pièces (supports d'accrochages…) par brûlage.

PJoseph Membré